La biodiversité au coeur des politiques publiques

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Les stratégies de protection des aires terrestres et marines

Les protections mises en œuvre

 
 

Figure 4 : Les protections réglementaires (DREAL, CdC - OEC)

 


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La Collectivité de Corse (CDC) dispose depuis la loi du 22 janvier 2002 d'outils spécifiques et réglementaires de protection de la nature : la création des réserves naturelles de Corse, des réserves temporaires de pêche, des réserves de chasse et de faune sauvage.

 

À ces dispositifs, s'ajoutent les réserves biologiques, les arrêtés de protection de biotope, de géotope et d'habitats naturels (préfectoraux ou ministériels). Les sept réserves naturelles de Corse (RNC) représentent près de 86.623 ha, essentiellement en milieu marin :

Site Gestionnaire
la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio (1999), la réserve naturelle des Îles Cerbicales (1981) et la réserve naturelle des Tre Padule de Suartone (2002) constituent la partie française du projet de Parc marin international établi entre la Corse et la Sardaigne Office de l’environnement de la Corse
la réserve naturelle des îles du Cap Corse (2017) correspond à l’extension de la réserve naturelle des îles Finocchiarola Office de l’environnement de la Corse
la réserve naturelle du Massif du Monte Ritondu (2017) Office de l’environnement de la Corse
la réserve naturelle de Scandola (1975) Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional de Corse
la réserve naturelle de l’étang de Biguglia (1994) Collectivité de Corse

 Tableau 1 : Liste des réserves naturelles de Corse et organisme gestionnaire

 
 

L'étude concernant la mise en perspective stratégique de milieux à classer en réserves naturelles de Corse a été validée par délibération de l'Assemblée de Corse en juillet 2008. Par la suite, la stratégie de création des aires protégées terrestres (SCAP) pour le milieu terrestre, et l'analyse stratégique régionale (ASR) approuvée par l'Assemblée de Corse le 23 mars 2012, pour le milieu marin, fixent la logique de création ou l'extension des aires protégées réglementairement. Fusionnées depuis 2020 en une seule stratégie des Aires Protégées (SAP), elles visent à augmenter la mise en place de protection forte. Pour décliner cette politique plusieurs projets sont à l'étude en Corse.

 

Marais d'Arja Vecchia à Porto Vecchio (DREAL SBEP)
 

Les enjeux de la biodiversité en Corse sont ainsi identifiés et hiérarchisés et les sites potentiels à classer sont définis. Le Plan d'aménagement et de développement durable de Corse (PADDUC), approuvé par l'Assemblée de Corse le 2 octobre 2015, reprend en partie ces orientations.

 

Voir les chapitres « Les paysages naturels et le patrimoine bâti » et « Logement et urbanisation ».

 

La création de plusieurs réserves naturelles en Corse est ainsi en cours d'étude ou de concertation : 

  • l'extension de la réserve naturelle de Scandola, actée par l'ASR en 2012 ;

  • le projet de création d'une aire protégée sur le Coscione, l'Alcudine et l'Asinao ;

  • le projet de création d'une réserve naturelle sur le Haut Fango et Bonifatu ;

  • le projet de réserve naturelle éclatée de mares temporaires méditerranéennes permettant de renforcer l'action sur la protection de cet habitat et de ses espèces ;

  • la création de réserves naturelles en mer spécifiquement dédiées à la préservation de l'herbier de Posidonies sur la côte orientale.

 

Pour les réserves de chasse et de faune sauvage, plusieurs actions ont déjà été mises en place par l'OEC : état des lieux, redéfinition de certaines réserves, principalement celles abritant le mouflon de Corse, rédaction de plans de gestion, réalisation d'une charte graphique pour les panneaux de balisage et d'information.

 

Il existe, fin 2019, 42 arrêtés de protection de biotope (APPB ou AMPB) qui concernent des chauves-souris (11 APB), des plantes et des oiseaux du littoral.

 

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