Les déplacements

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La planification 

Le Schéma régional des infrastructures et des services des transports (SRIT)

 

Figure 40 : Démarches de planification et d'organisation de la mobilité

Inclu dans l'annexe 4 du PADDUC, ce schéma est appelé à développer l'intermodalité des transports intérieurs et extérieurs et à organiser le territoire de manière à optimiser les déplacements tout en respectant l'environnement.

Le SRIT décline les priorités suivantes :

 

  1. Pour les transports extérieurs :
  • renforcement des équipements de dimension régionale ;
  • maintien de l'acquis portuaire et aéroportuaire ;
  • recherche de complémentarité entre équipements ;
  • intégration de la Corse dans le réseau des ports et aéroports méditerranéens et européens.

 

  1. Pour les transports intérieurs :
  • mobilité entre les différents pôles urbains ;
  • rééquilibrage territorial par une politique routière;
  • politique ferroviaire visant à améliorer la performance et la sécurité des services ainsi que les déplacements périurbains et le transport de fret ;
  • développement de l'intermodalité ;
  • développement des modes doux ;
  • meilleure coordination entre acteurs des politiques de transport.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Planification Régionale de l'Intermodalité

L'élaboration du schéma régional de l'intermodalité qui est en cours de réalisation doit être aussi l'outil de la planification des transports dans une logique multimodale. Ce schéma fera des propositions de hiérarchisation des réseaux avec les lignes principales, secondaires, tertiaires, les niveaux de fréquence, la localisation des pôles d'échanges multimodaux. La phase de concertation avec les territoires pour présenter la démarche et recueillir les attentes est en cours de réalisation. Une fois achevé, le SRI devra faire l'objet d'un vote à l'Assemblée de Corse. Le diagnostic des réseaux de transport amène les enseignements suivants :

  • Difficultés à suivre la fréquentation de l'ensemble des lignes de manière précise alors même que la Collectivité est désormais en charge de la planification de l'ensemble de l'offre routière et ferroviaire et qu'elle verse une contribution annuelle importante; la capacité des cars est notamment dimensionnée en fonction d'une théorie (nombre de demande ou trafic estimé) et non de la réalité ce qui peut impliquer un surcoût des dépenses systématique ou à l'inverse, des doléances bien postérieures ce qui nuit à l'image et à la qualité de service;
  • Difficultés à émettre les cartes de transport pour les scolaires. Cette opération a lieu tous les ans et s'avère assez lourde; -Pas d'Interopérabilité des réseaux de la Collectivité entre eux et à terme avec ceux de la CAPA et de la CAB;
  • Difficultés dans la collecte des recettes en l'absence d'un système dématérialisé de paiement en ligne dans les trains ou dans les cars; la part de l'usage de devises est trop largement dominante et les lieux de vente d'abonnement insuffisants.

Les documents de planification locaux

En dehors des deux communautés d'agglomérations (ajacienne et bastiaise) ayant par leur statut la compétence mobilité, aucun Établissement Public de Coopération Intercommunal ne s'était vu transférer la compétence d'autorité organisatrice de la mobilité par ses communes en Corse. Ainsi, 96% du territoire corse soit 57% de la population pouvaient être considérées comme des "zones blanches" de la mobilité, sans service local.

Face à cette problématique nationale, la loi d'orientation sur les mobilités (LOM) votée en 178 décembre 2019 demandait aux communautés de communes si elles souhaitaient prendre la compétence avant le 31 mars 2021. En cas de refus, la Collectivité de Corse devenait Autorité Organisatrice de Mobilité par subsidiarité.

Afin de juger de la pertinence de prendre cette compétence ou pour élaborer un plan d'actions, les EPCI sont encouragés à élaborer des documents de planification locale de la mobilité devenus « plan de mobilité simplifié».

Financés par le CPER (AUE - ADEME), cinq études « multimodales » ont été réalisées (mais n'ont pas toutes été approuvées par l'organe délibérant) sur l'équivalent de 7 EPCI.

L'objectif est, à terme, que chaque EPCI soit couvert par un plan de mobilité simplifié. A ce titre, le projet de Programmation Pluriannuelle de l'Énergie prévoit que 14 des 18 EPCI aient porté une démarche de ce type d'ici 2028.

Le plan de mobilité inter-administrations (PMIA)

En l'état actuel, le plan, piloté par la DDTM 2A, fédère une vingtaine de partenaires institutionnels répartis sur une trentaine de sites. Un marché public devrait être lancé avant l'été 2021 pour l'élaboration de ce PMIA.

 

 

 

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