Les déplacements

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LA CONNAISSANCE DES PRATIQUES : ATTENTES ET BESOINS DE LA PART DES USAGERS

Au cours de l'élaboration du PADDUC, le manque de certaines données stratégiques a été souligné, notamment dans le domaine de la mobilité et des transports. Afin de remédier à cette carence, trois enquêtes ont été lancées entre 2016 et 2018. Leur objectif principal était de mieux quantifier les déplacements qui s'effectuent en Corse et de mieux connaître les pratiques de mobilité. Ce constat permet de fournir une base solide pour un aménagement des infrastructures de transport, et pour améliorer la vie quotidienne des Corses.

Enquête déplacements villes moyennes (EDVM)

« Où et comment se déplacent les Corses ? », l'analyse de la mobilité quotidienne des personnes, dite « Enquête Déplacements Ville Moyenne », réalisée pour la première fois en Corse entre novembre 2016 et mai 2017 a constitué une étape majeure pour la connaissance fine de la mobilité des personnes sur l'ensemble de notre région hors période estivale. Ce travail a été possible grâce à l'engagement de sept partenaires institutionnels : la Collectivité Territoriale de Corse, les Conseils Départementaux de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, les Communautés d'Agglomération de Bastia et du Pays Ajaccien, l'État (DREAL Corse), sous maîtrise d'ouvrage de l'Agence d'Aménagement durable, d'Urbanisme et d'Energie de la Corse (AUE).

L'objectif a été de recueillir et de suivre l'évolution des pratiques de déplacements quotidiens (voiture, transports en commun, covoiturage, vélo, etc.), de connaître l'opinion des habitants sur leurs déplacements pour mieux organiser le système de transport (infrastructures, aménagement etc.).

Cette enquête a été conduite selon une méthodologie mise au point par le Centre d'Études et d'Expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement (CEREMA), pour répondre aux besoins de connaissance de la mobilité des personnes sur des territoires dont le pôle urbain compte au moins 100.000 habitants. Cette standardisation offre la possibilité de comparer les territoires entre eux de manière fiable.

Dans le respect de cette méthodologie, le territoire de l'île a été découpé en 53 secteurs de tirage, regroupés en 17 secteurs d'exploitation. Afin de préciser la répartition des secteurs de tirage, les principaux générateurs de trafic ont préalablement été identifiés. 60 sites d'importance ont ainsi été répertoriés : zones commerciales et de loisirs, entreprises et zones d'activité, établissements d'enseignement et de santé, services publics, secteur des transports (gares, ports, aérogares).

Au total, 8.522 personnes, correspondant à 7.450 ménages, ont été interrogées entre le 8 novembre 2016 et le 5 mai 2017, pour 29.560 déplacements recensés.

Les premiers résultats à l'échelle de la Corse sont les suivants :

Les déplacements

Un million de déplacements sont effectués un jour moyen de semaine pour 9.2 millions de kilomètres parcourus (soit près de 230 fois le tour de la terre).

Leur durée moyenne s'élève à 19 minutes soit cinq de plus que pour les territoires continentaux à population comparable.

Si chaque habitant réalise en moyenne 3,8 déplacements par jour pour une durée moyenne de 75 minutes, un tiers de la population en effectue cinq ou plus. A contrario, 12 % de la population ne se déplace pas dans la journée. Toutefois, d'une journée à l'autre, ces personnes immobiles peuvent être différentes.

Les motifs de déplacements

Les enquêtes déplacements caractérisent les motifs de déplacement en 38 motifs. Afin de produire une analyse compréhensible et représentative, il convient d'agréger ces modes en catégories.

Pour l'analyse par activités, sont exclus 38,4 % des déplacements à destination du domicile (404.100). 

Le classement par grandes catégories d'activités, est par ordre décroissant, le suivant :

Part Motif
30% Loisirs, visite ou démarche
27% Travail
21% Achats (13 % vers des commerces de proximité (petit et moyen commerce, drive-in et marché) et 8% vers des grands magasins)
16% L’accompagnement d’autres personnes (mais 80% des déplacements d’accompagnement ci-dessous sont liés à l’école)
6% Formation (l’enquête ne concerne que les 11 ans et plus)

 

Tableau 27 : Les motifs de déplacements (EDVM)

 Figure 41 : Les motifs de déplacements (EDVM)

 

 

Les modes de déplacements

 

Tous secteurs, tous profils et tous motifs confondus, la voiture est le principal mode de déplacement des Corses. Les jeunes sont les principaux utilisateurs des transports collectifs et la clientèle scolaire est prépondérante dans les transports collectifs interurbains. L'intermodalité correspond à une très faible part des déplacements et fait majoritairement appel à la voiture.

  • 67 % des déplacements sont réalisés en voiture
  • 28 % des déplacements sont réalisés en mode actif dont 27 % pour la marche
  • Les transports collectifs sont très faiblement représentés, avec seulement 3% des déplacements.

Plus globalement, 91.5 % des distances parcourues sont réalisées en modes motorisés.

  

Train corse AMG 800, (CdC DT)

  

la voiture

 

     Figure 44 : La part modale des déplacements en voiture par territoire

  • 700.000 déplacements réalisés quotidiennement en voiture dont 34 % concernent des distances inférieures à 3 km.
  • Elle est utilisée au moins une fois dans la journée par 70 % des habitants.
  • Près des trois quarts des déplacements en voiture sont effectués par un conducteur seul et le nombre moyen d'occupants par véhicule est de 1.35.
  • 28 % des kilomètres parcourus en voiture pour des déplacements domicile-travail
  • 56 % des Corses déclarent utiliser leur voiture presque tous les jours

A l'exception notable du secteur de Porto-Vecchio, les secteurs les plus urbanisés de Corse sont ceux pour lesquels la part modale de la voiture est la plus faible. A contrario, les secteurs périurbains sont ceux où l'on observe généralement les parts modales de la voiture les plus élevées.

Les catégories d'âges correspondant à la vie active sont celles pour lesquelles le taux de mobilité en voiture est le plus élevé (3,33 déplacements par jour).

 

 

 

Figure 43 : Fréquence d'utilisation de la voiture pour les conducteurs Loisirs

Cette utilisation importante est aussi corrélée à un taux d'équipements des ménages en voitures de 1,49, supérieur à la moyenne des territoires de poids démographique proche.

Nombre de véhicules par ménage (INSEE 2015) Corse France métropolitaine
Aucun 10% 7,1%
1 43% 48,4%
2 36% 29,4%
3 et plus 10% 5,1%

Tableau 28 : Nombre de véhicules par ménage (INSEE-RP 2015)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

A noter que chaque jour, 57.200 véhicules sont inutilisés.

 

La marche

 

  • 27 % des déplacements sont réalisés à pied (290.000 par jour) soit un déplacement par jour par habitant.
  • Si la distance moyenne d'un déplacement à pied est d'un kilomètre, les trajets de moins de 500 m représentent 45 % des cas.
  • Elle est surtout pratiquée dans les secteurs les plus denses de l'Île (Ajaccio et Bastia).
  • Les plus de 65 ans sont les personnes qui réalisent le plus de déplacements à pieds (part modale de près de 40%) suivis par les 11-17 ans (35,5 %).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les autres modes actifs restent anecdotiques avec moins d'1% des déplacements.

En particulier, la pratique du vélo est très limitée du fait :

  • du faible développement des infrastructures dédiées (voies vertes, pistes cyclables...).
  • que la majorité des ménages (70 %) ne possède aucun vélo (75 % ou plus pour les villes principales).

 

 

La part des déplacements effectués en transports en commun se répartissent entre 1,7% pour le réseau urbain (Ajaccio et Bastia) soit 17.900 déplacements quotidiens et 1,5% pour les autres transports en commun (15.900 déplacements/ hab/jr). Les scolaires sont à l'origine de 61 % des déplacements avec ce mode de transport, soit près de 21.500 déplacements. Les étudiants représentent moins de 3 % des déplacements en transports en commun.

 

Figure 46: La part modale des déplacements en transports urbains (EDVM)

 

Au cours de l'année 2019, d'autres données stratégiques sont venues compléter l'étude des déplacements en Corse. En effet, une enquête sur la mobilité estivale des touristes et des résidents a été conduite en 2018, sous maîtrise d'ouvrage de l'AUE, avec le concours de la Collectivité de Corse, de la CAPA et des deux Chambres de Commerce et d'Industrie d'Ajaccio et de Bastia. Grâce à ce travail collaboratif, un panorama complet de la mobilité en Corse sera disponible. Il constituera, tout au long de la prochaine décennie, une référence incontournable, ainsi qu'une aide décisive pour l'aménagement du territoire et l'amélioration de la vie quotidienne des Corses.

Enquête présentielle estivale 2018

La réalisation d'une enquête concernant la mobilité des personnes en Corse en été constituait le complément naturel à l'enquête sur la mobilité hors saison. Prévue elle aussi par le PADDUC, cette enquête visait à pallier l'absence de données objectives sur les pratiques estivales des déplacements des résidents mais aussi des touristes.

Cette enquête a été réalisée durant l'été 2018, entre le 15 juin et le 15 septembre. Elle visait à connaître les pratiques de mobilité des personnes présentes en Corse en été, résidents et touristes. Les partenaires étaient : l'AUE, la Collectivité de Corse, la CAPA et les deux chambres de commerce. Le CEREMA a apporté une assistance technique, notamment pour finaliser la méthodologie d'enquête. Celle-ci a été organisée en trois parties distinctes :

  • Une enquête en face à face sur 52 sites fréquentés par des résidents et des touristes. 8.700 personnes de plus de 11 ans ont été interrogées.
  • Une enquête téléphonique auprès de 1.000 résidents corses déjà interrogés lors de EDVM ;
  • Le suivi de traces GPS via une application sur smartphone auprès d'une centaine de personnes ayant accepté de la télécharger.

Pour rappel, la Corse a été découpée en 4 grands secteurs d'enquêtes. L'objectif lors de leur composition était de disposer de territoires homogènes avec :

  • Au moins un port et un aéroport,
  • Une interface maritime,
  • Une interface montagneuse,
  • Une ou plusieurs villes polarisantes,
  • Un nombre équivalent de sites d'enquête,
  • Une population équivalente, en lien avec le découpage de l'EDVM 2016-2017 Corse.

Les principaux résultats de cette enquête sont présentés ci-dessous:

1. Enquête en face à face

13,5% des enquêtés sont des résidents contre 86,5% de touristes, dont près de 21% d'étrangers. Parmi ces derniers, l'enquête a confirmé la prééminence des italiens, suivis des allemands et des ressortissants du Benelux.

Concernant la mobilité quotidienne, celle-ci s'élève à 3,61 déplacements en moyenne hors immobiles (personnes n'ayant déclaré aucun déplacement la veille de l'entretien), avec 3,21 déplacements pour les résidents et 3,67 pour les touristes. Par ailleurs, on ne constate aucune différence notable entre jours de semaine et week-end.

Concernant la durée moyenne de déplacement, celle-ci s'établit à 34,9 minutes (mn), mais elle varie de 25,8 mn pour les résidents à 35,8 mn pour les touristes français et 37,4 mn pour les étrangers.

Pour les modes de déplacement, ce sont les modes motorisés qui arrivent en tête, avec près de 56% des déplacements, suivis par les modes actifs (41%) et les transports en commun (3%).

Enfin, par motif de déplacement, les résultats sont assez nettement différents de l'EDVM, puisqu'en dehors des déplacements vers le domicile (33%), ce sont les loisirs (24%) et les achats (13%) qui arrivent en tête devant le travail (12%).

Un autre enseignement est le fait qu'environ 10% des résidents interrogés ont déclaré un déplacement vers leur résidence secondaire, ce qui donne une idée de la pratique du « retour au village » durant l'été.

2. Enquête téléphonique

Cette partie visait à évaluer les éventuelles différences de pratiques de mobilité des résidents corses entre l'hiver et l'été.

Motifs : les achats et les loisirs arrivent en tête devant le travail.

Modes de déplacements : la voiture augmente sa part alors que la marche voit la sienne diminuer.

Une des raisons à cette évolution semble liée au fait que la marche est particulièrement présente dans les déplacements vers l'école, motif qui disparaît en été.

Cette évolution différenciée se confirme lorsque l'on croise ces résultats avec l'âge. Alors qu'hors saison, l'usage de la voiture diminue à partir de 45 ans et que la marche augmente, c'est à peu près le contraire que l'on constate en été.

 

Figure 47 : Les motifs des déplacements (EDVM 2016 et EPE 2018) Figure 48 : Les modes des déplacements (EDVM 2016 et EPE 2018)

3. Le suivi de traces GPS

Cette partie constituait une dimension réellement innovante de la méthodologie d'enquête. 104 personnes ont accepté de télécharger l'application sur leur smartphone, qui permettait de suivre leurs déplacements en Corse durant une période d'au moins 24 heures. La durée relativement brève de la plupart des traces relevées n'a pas permis d'obtenir de résultats quantitatifs. Néanmoins, un certain nombre d'éléments qualitatifs ont pu être mis en lumière (cf figure 50). 

 

Figure 50 : Points GPS des utilisateurs vacanciers (EPE 2018)

 

 

Enquête aux frontières

Avec la promotion de la destination, le développement de l'offre touristique, et la coordination des acteurs du secteur, l'Observation touristique est l'une des 4 missions principales de l'Agence du Tourisme de la Corse.

L'observatoire du tourisme de la Corse a donc pour objectif de suivre l'activité touristique et réalise régulièrement des études et travaux, tant quantitatifs que qualitatifs, pour mieux comprendre la fréquentation de l'île et anticiper les mutations de ce pilier de l'économie corse.

Cet outil constitue une aide au pilotage de l'activité, à l'attention des décideurs (politiques, institutionnels), mais aussi du grand public.

Ainsi, en 2017, l'ATC a réalisé en partenariat avec l'INSEE une grande enquête auprès des touristes, dite « Enquête aux frontières » qui visait de multiples objectifs :

  • Définir et caractériser les différentes typologies de touristes ;
  • Analyser la fréquentation dans les hébergements et sur les territoires ;
  • Connaître les comportements ;
  • Mesurer la satisfaction du séjour.

En effet, la dernière étude de fréquentation d'envergure ayant été réalisée en 2006 (20 .000 questionnaires), il était nécessaire de disposer de chiffres actualisés et fiables.

L'enquête a été réalisée du 1er mai au 5 novembre 2017 auprès de l'ensemble des passagers, résidents ou touristes, quittant la Corse, dans tous les ports et aéroports de l'île, à l'exception de Prupià.

Un questionnaire de 23 questions en 4 versions linguistiques (français, anglais, italien, et allemand) était soumis aux répondants, et auto-administré.

Cette enquête a nécessité l'emploi de 23 enquêteurs. Au total ce sont 2.634 rotations (406 bateaux et 2.228 avions) qui ont fait l'objet d'enquêtes, pour 6.000 heures de travail de terrain. Le résultat final est de 71.000 questionnaires recueillis représentant près de 250. 000 touristes.

Figure 49 : La part modale des de la marche et de la voiture suivant l'âge (EPE 2018)

 

L'exploitation de ce travail, inédit, et jamais réalisé à une telle échelle, a donné lieu à une publication disponible à cette adresse : https://www.corsica-pro.com/fr/observatoire/etudes/les-cahiers-de-lobservatoire Cahiers du tourisme n°1

 

Voici les résultats de cette enquête :

Entre le 1 mai et le 5 novembre 2017, la Corse a accueilli 2,6 millions de touristes, pour 30 millions de nuitées et 900.000 séjours. Les deux mois d'été concentrent la fréquentation avec 52 % des touristes et 57 % des nuitées. Le tourisme d'agrément est largement majoritaire (73 % des touristes) : les familles françaises y sont prépondérantes en été et les groupes d'adultes au printemps et à l'automne. Les étrangers représentent 34 % des touristes d'agrément. La clientèle touristique de la Corse est plutôt fidèle, la majorité connaissait déjà la destination. La plus grande partie des voyageurs vient en bateau, notamment via le port de Bastia. L'Extrême Sud est la première destination touristique de l'île avec 25 % des nuitées totales passées en Corse. Les touristes d'agrément privilégient les hébergements marchands professionnels. Les locations de particulier à particulier représentent toutefois 28 % de leurs nuitées, jusqu'à 32 % l'été. Au printemps, les jours fériés favorisent les séjours courts, même si le plus grand nombre reste centré sur la semaine. En été et en après saison, les durées de séjours s'allongent. Bien que les visiteurs soient largement motorisés, ils s'adonnent peu au tourisme itinérant. En outre, ils pratiquent modérément des activités payantes. Enfin, les touristes sont globalement satisfaits du rapport qualité/prix de leur séjour.

Les réseaux de transport collectif

Au 31 Décembre 2020, la Corse dispose de plusieurs réseaux de transport en commun :

  • le réseau ferré qui relie Ajaccio, Bastia et Calvi avec 67 gares et haltes sur 232 km. La fréquentation est en moyenne de 2.500 à 3.500 voyageurs par jour.
  • le réseau de lignes régulières d'autocars de Corse- du-Sud avec 10 lignes (9 lignes routières +1 ligne maritime). Les lignes routières mesurent 1.000 km et transportent 40.000 voyageurs par an.
  • le réseau de lignes régulières de la Haute-Corse
  • le réseau d'agglomération de la CAPA : réseau de bus : 10 lignes régulières, 1 navette Parc-Relais, 3 Transport à la demande dont 1 spécifique pour les personnes à mobilité réduite (PMR), 1 navette maritime et 3 navettes gratuites de centre- ville, une convention Train-Bus avec les CFC. Cela représente 1.140.000 km commerciaux et 2.200.000 voyages par an en 2019.
  • le réseau d'agglomération de la CAB :
    • 19 lignes urbaines dont 1 ligne PMR à la demande ;
    • 10 lots scolaires ;
    • Des services périscolaires (transports de groupes d'élèves vers les infrastructures sportives communautaires) ;
    • Une tarification sociale forte et certaines lignes gratuites ;
    • Production kilométrique totale annuelle de référence : 1.132.121 kilomètres ;
    • Fréquentation totale annuelle : 2.917.717 voyages.
  • Au 1er Mars 2021, la Communauté de communes Sud-Corse (CCSC) va lancer sur son territoire un réseau de transport en commun composé de trois lignes régulières de transport régulier, « A Berlina Da un paesi a l'altru », afin de mailler l'ensemble du territoire à destination du bourg centre, lien de vie et d'activités majeures du Sud Corse, qu'est la ville de Porto-Vecchio. Ce réseau fonctionnera six jours sur sept jours avec un aller-retour. La commune de Porto Vecchio comporte deux lignes de centre-ville (sans horaires et tournant en boucle). Par ailleurs, la CCSC va réaliser un diagnostic sur les transports existants sur le territoire et envisager les pistes de réflexion permettant d'optimiser les services aux usagers.
  • Le futur réseau de la communauté de communes de la Balagne est prévu pour la fin de l'année 2021. Il comportera 4 lignes régulières et 6 lignes de transport à la demande (TAD). La ligne principale sera opérationnelle le long du front de mer et desservira de manière quasi continue les communes de Monticellu, L'Île Rousse et Corbara. Les autres lignes régulières desserviront les centres des villages de Monticellu, Corbara et Santa-Reparata. Le TAD sous forme de ligne virtuelle est destiné aux villages les plus isolés et s'effectuera une fois par semaine sur l'ensemble du territoire de la Communauté de Communes. La flotte sera composée d'un bus de 23 places (expérimentation de quelques mois d'un bus électrique) affecté à la ligne 1 (front de mer) et de cinq vans 9 places dont un adapté aux personnes à mobilité réduites (PMR). Cette organisation de la mobilité est en évolution rapide avec la volonté de prise de compétence mobilité par une petite majorité des communautés de communes corses au printemps 2021. Certaines d'entre elles (comme L'Île Rousse Balagne et le Sud Corse) mettront en place des services avant la fin de l'année 2021.

 

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