Les déplacements

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MOBILITÉ EXTÉRIEURE

La Corse dispose de sept ports et quatre aéroports totalisant près de 9 millions de passagers en moyenne annuelle (entrées et sorties), en comptant les croisières.

Les infrastructures aériennes et maritimes

Le transport maritime de passagers et de marchandises entre la Corse (5 ports) et le continent français est soumis à un dispositif d'obligations de service public (OSP), votées par l'Assemblée de Corse en 2019 pour une durée de 10 ans, et de conventions plus contraignantes de délégation de service public (DSP) pour chaque port de l'Île desservi.

Celles-ci s'achèveront le 31 décembre 2022 et un nouveau dispositif permettant une meilleure maîtrise du transport maritime par la Corse, conforme au vote de l'Assemblée de Corse, est à l'étude pour la période future, augmentant notamment les exigences en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Compte tenu de l'importance de l'acheminement du fret, des études sont en cours quant à l'avenir des deux ports principaux de Bastia et Ajaccio afin d'optimiser les plateformes et réduire les impacts négatifs de la pollution acoustique, des eaux et de l'air. Principalement à Bastia où la création d'un nouveau port de commerce « Portu-Novu » permettra le désengorgement de la ville et une meilleure logistique du transport et de livraison des marchandises sur une plateforme sécurisée.

La réflexion en cours sur le transport multimodal des marchandises prendra en compte la possibilité de la connexion mer-fer-route.

Les flux : passagers et fret

La part de l'aérien reste relativement stable et représente en 2019 47,1 % des flux contre 47,5 % en 2016.

Les flux maritimes ont augmenté en 2019 et représentent environ 4,8 millions de passagers soit 52,9 % des trafics globaux.

Le port de Bastia accueille près de 44 % des passagers transportés et, avec Ajaccio, ils concentrent 79 % des flux. Les croisiéristes représentent 842.683 passagers en 2019 dont 90 % pour le seul port d'Ajaccio. Durant la période 2016-2019, le flux des croisiéristes avoisine les 900.000 passagers par an avec toutefois un pic observé en 2016 où le million de passagers a été dépassé (1.104.025). La taille de ces navires a augmentée et certaines unités transportent près de 6.000 personnes.

 

 

MOBILITÉ INTÉRIEURE

 

Figure 51 : Autorités organisatrices de mobilité (AUE)

Malgré les faibles distances pour se rendre au travail (50% des actifs corses font moins de 5 km, et 25% moins de 2 km, ce qui en fait la région dont les actifs sont les plus proches de leur lieu de travail, après PACA), le recours à la voiture est élevé avec 85,5% des actifs se rendant en voiture sur leur lieu de travail (3e région de France après la Bretagne et la Nouvelle Aquitaine).

Le transport de marchandises

Depuis la fin du fret ferroviaire, la route constitue le seul mode de transport des marchandises à l'intérieur de la Corse. Il s'agit donc d'un secteur d'importance majeur en termes de consommation d'énergie et d'émission de gaz à effet de serre et de polluant. La démarche nationale de la charte "Objectif CO2 », visant à améliorer les pratiques du transport de marchandises routier, est en cours d'appropriation par les professionnels locaux. Depuis 2014, huit entreprises corses de transport se sont engagées sur des périodes de trois années dans ce dispositif. Cinq d'entre elles ont renouvelé leur engagement pour la période 2020-2022 dont une entreprise de transport de voyageurs pour la première fois.

 

La voiture particulière (dont voitures de location)

En dehors des zones urbaines, le territoire est caractérisé par la lenteur des temps de parcours avec des vitesses moyennes de 60 km/h en voiture en raison du relief. Avec 8.000 km de voirie, (576 km de RT, ex- RN, 4.458 km de routes ex-départementales et 3.050 km de routes communales) le réseau routier est relativement dense, mais la forte saisonnalité des trafics l'amène ponctuellement à saturation.

Plus de 700.000 véhicules particuliers entrent chaque année en Corse. Ce chiffre varie en proportion des flux touristiques : 80% des touristes utilisent une voiture et la mobilité touristique est estimée à un quart de la mobilité totale.

Les chiffres d'importation de carburants montrent la forte saisonnalité des consommations : celles-ci doublent entre l'hiver et l'été. On peut ainsi attribuer près de 40% des consommations de carburants à l'activité touristique.

Le parc local compte 187.901 voitures particulières et commerciales. Il augmente lentement comparativement à la forte croissance de la population.

Globalement, les importations de carburants augmentent depuis 2007, même si un ralentissement est constaté depuis 2017 malgré une croissance soutenue de la population. Ceci s'explique par une réduction des consommations unitaires des véhicules, encouragée par les mesures nationales (TICPE, Primes à la casse, bonus-malus).

Depuis quinze ans, on constate une forte croissance des importations de gazole et une baisse de celles d'essence. Ces évolutions sont liées au soutien national au diesel qui prévalait jusqu'à peu, et qui a contribué à une conversion progressive du parc automobile essence vers le gazole.

Le rééquilibrage fiscal en faveur de l'essence mis en œuvre depuis 2016 se traduit par une inversion de tendance en Corse en 2017, avec une hausse du parc de véhicule essence et une légère baisse du diesel.

   
 Figure 52 : Motorisation de la Corse (OREGES)  Figure 53 : Motorisation des véhicules particuliers (OREGES)

 

Le transport ferroviaire

Le réseau ferré en Y, de 232 km, relie Ajaccio à Bastia mais aussi la Balagne, à partir de Ponte-Leccia prend une autre dimension en quittant une vocation majoritairement touristique par le passé pour se tourner vers un développement de l'offre de transport périurbain et favoriser les déplacements quotidiens tels que domicile-travail ou étude.

Le service de transport ferroviaire, qui est assuré par la société anonyme d'économie mixte locale Chemins de fer de la Corse détenue majoritairement par la CDC, ne concerne que le transport de passagers ; le service fret « wagon » a été interrompu en 2005, seul un service « messagerie » (petit colis) subsiste et doit être renforcé.

De 2012 à 2019, le flux de passagers a augmenté de 71 % sur l'ensemble du réseau ferré insulaire grâce en particulier à la fiabilisation de l'offre et le développement du périurbain (701.766 passagers en 2012 contre 1.200.959 en 2019).

Quelques chiffres en détail :

  • desserte périurbaine de Bastia : 262.838 passagers en 2012, 430.609 en 2019 (+64%) ;
  • desserte périurbaine d'Ajaccio : 24.214 passagers en 2012, 179.533 en 2019 (+641%) ;
  • desserte périurbaine de Balagne : 132.899 passagers en 2012, 207.790 en 2019 (+56%) ;
  • desserte dite « Grandes Lignes » : 281.815 passagers en 2012, 383.027 en 2019 (+ 35%).

C'est sur le périurbain d'Ajaccio, que l'augmentation a été la plus marquée grâce à la mise en service de navettes entre Mezzana et Ajaccio et la création de nouvelles haltes. Cette dynamique de croissance devrait se poursuivre dans les années à venir.

L'acquisition du nouveau matériel roulant a également permis une amélioration du service.

De plus, depuis 2019, la mise en place d'Unités Multiples (UM, désigne plusieurs engins moteurs commandés depuis un seul poste de conduite, remorquant ou non un ou plusieurs véhicules) sur l'ensemble du réseau ferré, permet l'augmentation de la capacité de voyageurs à bord.

Le potentiel du fret ferroviaire corse a été étudié en 2017 par les Chemins de Fer de la Corse et a montré que les flux les plus susceptibles d'être transportés par les trains seraient les déchets.

Après consultation de plusieurs entreprises Corses, le fret pourrait être envisageable grâce à service comprenant plusieurs rotations de nuit, ainsi qu'un investissement en matériel roulant.

De plus cela pourrait avoir un impact sociétal notamment sur la réduction des accidents routiers, la congestion routière, le coût de l'entretien de routes mais aussi sur l'environnement (pollution atmosphérique et gaz à effet de serre).

Voir le chapitre « Les déchets ».

Les transports scolaires

Conformément aux articles 15 et 30 - IV de la loi 2015-991 du 7 août 2015 dite loi NOTRe, la responsabilité de l'organisation et du fonctionnement des transports scolaires a été transférée à la Collectivité de Corse à compter du 1er janvier 2018. La Collectivité de Corse est donc l'autorité compétente en matière d'organisation des transports scolaires sur le territoire insulaire à l'exclusion du ressort territorial des autorités organisatrices de la mobilité (AOM). Sur l'île, la CAPA et la CAB assurent le transport des élèves sur leur territoire. En Corse, 380 circuits de transports scolaires organisés par la CDC transportent environ 7.500 élèves quotidiennement de l'école primaire au lycée. 700 élèves bénéficient d'une carte délivrée par la CDC sur le tronçon Casamozza-Bastia afin de développer l'usage du train.

Les élèves internes empruntent également les lignes régulières. Afin de pallier le déficit de transport en commun à destination de l'université, une ligne supplémentaire reliant l'extrême-sud et la plaine orientale à Corte a été mise en place par la CDC en 2020.

Le système de billettique déjà déployé en Corse-du-Sud va être étendu en Haute-Corse à compter de septembre 2021. A terme, il doit permettre de développer l'intermodalité en permettant aux usagers de prendre plusieurs types de transport avec un billet unique.

Lorsque la CDC n'organise pas de transport scolaire, sa compétence peut être déléguée à des AO2. 17 autorités organisatrices de second rang sont ainsi subventionnées à hauteur de 50% de leurs dépenses. La CDC prend également en charge le transport des élèves en situation de handicap de leur domicile à leur établissement d'enseignement.

  1. Le transport scolaire de la CAPA

La CAPA est chargée de l'organisation des transports scolaires sur son territoire. Cette compétence se traduit en 2020 par :

  • 1.790 élèves inscrits chaque année;
  • 44 lignes;
  • 21 établissements scolaires desservis : 13 groupes scolaires, 4 collèges et 5 lycées;
  • 6 entreprises de transport (marchés publics);
  • Budget annuel : 2.300.000 € soit environ 1.313 € (1.400€ en 2018) par élève transporté

Huit circuits sont effectués en partenariat avec les Chemins de Fer de la Corse et la Collectivité de Corse qui, en collaboration étroite avec la CAPA, a mis en place le doublement de la capacité des liaisons Ajaccio-Mezzana aux heures de pointe.

Les élèves peuvent bénéficier d'un abonnement mixte Scolaire-Urbain qui leur permet de bénéficier des deux réseaux de transport pour le prix d'un seul : en effet, la possession d'un abonnement urbain permet de s'inscrire gratuitement aux transports scolaires. Ce titre de transport permet aux enfants de bénéficier d'un trajet plus confortable et plus rapide. Ils sont donc de retour chez eux plus tôt, notamment lorsque les cours finissent plus tôt.

Le développement du réseau de transport scolaire a continué en 2020 par le déploiement d'une solution numérique qui alliera la gestion en temps réel et la dématérialisation des inscriptions :

  • Cartes sans contact individuelles ;
  • Suivi d'exploitation et temps réel ;
  • Intégration de la géolocalisation à « CAPA MOVE ».

Le site Internet et l'application mobile « CAPA Move » constituent une première étape d'un projet plus vaste qui vise à bâtir progressivement une véritable plate-forme numérique de mobilité pour le Pays Ajaccien, regroupant en un même outil toutes les informations nécessaires aux déplacements : info trafic, transports en communs (« Muvistrada », « Aiaccina »), navette maritime, covoiturage, etc. L'amélioration des conditions de déplacements en Pays Ajaccien est une priorité pour la CAPA.

  1. Le transport scolaire à la CAB

La Communauté d'agglomération bastiaise (CAB) a 188 la charge de la gestion des transports scolaires des 5 communes de Furiani, Bastia, Ville di Pietrabugno, San Martino di Lota et Santa Maria di Lota. C'est la société d'autobus bastiais (SAB) qui est délégataire de la CAB pour le transport scolaire.

Cette compétence se traduit en 2020 par :

  • entre 800 et 1.000 élèves qui empruntent le réseau chaque jour.
  • 8 lignes qui desservent 26 établissements (15 pour le primaire et 11 pour le secondaire).
  • le transport scolaire est gratuit pour les élèves des écoles primaires et propose un abonnement mensuel à 11 € ou hebdomadaire à 3 € pour les collégiens et lycéens. Cela représente un budget annuel de 600.000 € soit un coût d'environ 600 € par élève.

Les autres offres de transport en commun

L'offre de transport en commun de voyageurs souffre d'un déficit d'image lié à ses défaillances ; pour autant, elle se structure et progresse en Corse-du-Sud. Ainsi la CDC a renouvelé en 2020 les marchés liés aux lignes régulières. Par ailleurs une ligne a été créée entre Bonifacio et Corte pour répondre aux demandes des étudiants d'avoir un lien avec la plaine Orientale. Enfin un système de billettique a été déployé sur ces lignes de même que sur toutes les lignes scolaires. La CDC propose depuis 2020 la possibilité d'acheter les billets en ligne via l'application isula.mobus.mobi. Toutefois ce mode d'achat est surtout utilisé en période estivale par les touristes essentiellement.

En Haute Corse, en revanche, les lignes restent exploitées par des exploitants privés hors cadre de conventionnement avec la Collectivité. Cette situation rend la communication difficile avec une offre peu pérenne répartie sur de multiples petites structures concurrentes.

Sur Ajaccio, l'agglomération ajaccienne a été le premier territoire à tester l'information en temps réel ainsi que la billettique. La CAPA propose une offre riche mais dont la fiabilité est perfectible. Pour le train et les cars du département de Corse- du-Sud, c'est la situation inverse : le mode de déplacement est fiable mais l'offre est limitée pour des raisons d'infrastructure et de densité de population.

À Bastia, le Plan global de déplacements (PGD, équivalent à un Plan de Mobilité volontaire) doit être l'occasion de moderniser le réseau de transport urbain notamment en termes d'information et de tracé des lignes tout en améliorant l'intermodalité avec le train.

A la suite de la numérisation du réseau de transports urbain (création de la base de données GTFS), la CAB expérimente depuis début 2019, un système d'aide à l'exploitation (SAE) permettant notamment (en plus du recueil de données d'exploitation) d'assurer un suivi temps réel des véhicules, et de restituer l'information aux usagers. Ceci est un prérequis pour le déploiement d'une billettique, prévue dans le cadre du renouvellement du contrat de DSP transports dont l'échéance est le 31 décembre 2021.

La future DSP Transports 2022 (transports urbains, scolaires et périscolaires) prévoit :

  • Une offre qui se veut plus adaptée à des déplacements quotidiens et visant à mieux capter les actifs.
  • la restructuration totale du réseau, hiérarchisation des lignes, de leur emprise, de leur vocation, de la tarification, du mode de paiement (billettique), des outils d'information aux voyageurs.
  • l'intégration d'un service de location VAE longue durée (à confirmer suite appel d'offre car optionnel).

Les modes actifs

 Schéma régional des infrastructures de transport

La qualité des itinéraires piétons est souvent critiquable avec des ruptures de continuité des cheminements, du stationnement illicite et des terrasses sur les trottoirs déjà étroits ou encore l'absence de passages inter-quartiers. Pour autant, la marche est le mode de déplacement le plus efficace en centre-ville et représente 74% des déplacements de moins d'1 km en Corse (EDVM 2016). A titre de comparaison, la marche représente 27% des déplacements en Corse (EDVM 2016), contre 22% au niveau national (ENTD 2008).

Bien qu'une croissance de l'usage du vélo soit empiriquement constatée, l'absence d'aménagement cyclable en milieu urbain ne facilite pas le développement de ce mode de transport encore peu utilisé (0,5% des déplacements d'après l'EDVM de 2016 et 0,6% des trajets domicile-travail (INSEE 2017) de moins de 5 km. De trop nombreux projets d'aménagements routiers se font encore au mépris de la loi « Laure » de 1996, renforcée depuis la loi LOM, de créer un itinéraire cyclable pour toute création ou réaménagement de voirie urbaine.

Progressivement, les élus et les techniciens se rendent compte de l'attrait (pour l'instant touristique) du développement d'itinéraires cyclables et des projets sont en cours de réalisation dans plusieurs villes comme les voies vertes littorales de la région bastiaise, de la plaine orientale, de Balagne et du Golfe d'Ajaccio. Ces itinéraires sont des déclinaisons opérationnelles du PADDUC (annexe 4 - Schéma Régional des Infrastructures de Transport) :

Afin d'encourager cette évolution des mentalités, la Collectivité de Corse (via l'Agence d'urbanisme et d'énergie de la Corse) octroie depuis 2016 une aide à l'achat pour les vélos à assistance 189 électrique (VAE) à destination des particuliers, des collectivités et des entreprises. L'aide est un "coup de pouce" visant à réduire l'un des principaux freins à l'usage que constitue le coût d'achat de ce mode particulièrement adapté au territoire.

 

 

L'évolution constante des espaces urbains pousse à une réflexion prospective sur nos modes de déplacements quotidiens. À ce titre, la Capa a fait du développement des mobilités actives un objectif stratégique. En ce sens, sa candidature a été retenue en 2019 à un ambitieux appel à projets « vélo et territoire » de l'Agence du Développement de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME).

Recrutée en septembre 2020, une chargée de mission « mobilités actives » s'est vu confier, pour une durée de 3 ans, la réalisation de l'axe 3 « Ingénierie territoriale ». Celui-ci dispose un certain nombre d'objectifs :

  • Améliorer, sécuriser et développer l'usage du vélo sur le territoire ;
  • Mettre en place de nouvelles offres de services pour les modes actifs ;
  • Actualiser et mettre en œuvre les actions du Schéma Directeur des Liaisons Douces en lien avec le nouveau PDU ;
  • Promouvoir l'écosystème des mobilités actives avec la Direction de la Communication de la CAPA » (annexe technique au contrat du chargé de mission)

La CAPA soutient et accompagne les concrètes initiatives sur son territoire par l'intermédiaire de sa chargée de mission :

  • La rénovation de la piste cyclable bidirectionnelle du fond de baie pour faciliter et améliorer le parcours à vélo ;
  • La création de 4 sas vélo au carrefour à feux du diamant pour faciliter le départ au feu vert pour le cycliste et anticiper son tourne à gauche ;
  • La création d'une piste cyclable en montée de l'avenue Maréchal Juin pour sécuriser le parcours du cycliste sur un dénivelé important ;
  • La réflexion sur la sécurisation des traversées de la RT21 pour les piétons et cyclistes au niveau du parc relais de Saint-Joseph et à Maréchal Juin ; La réflexion sur la création d'un boulevard urbain sur la RT22 ;
  • La réalisation de la voie verte sur la route des Sanguinaires pour les balades familiales à pied et à vélo
  • La construction du boulevard urbain à la Rocade avec un couloir partagé bus-vélo ;

 

 

Le partage d'une cartographie des aménagements cyclables, équipements et services présents sur le territoire a de suite été considéré comme un outil principal de suivi technique et de communication.

La base de données a été mise à jour et intègre désormais les aménagements cyclables ouverts, en cours de travaux et ceux en projet. Elle inclut la signalétique cycliste, les différents stationnements dédiés aux vélos et les acteurs du cyclisme présents sur le territoire.

Ces données seront intégrées à l'pplication « CAPAMOVE » au cours de l'année 2021 pour permettre aux habitants et aux visiteurs d'en profiter à l'instar des installations et structures mises en place au travers du projet Intense.

Le Projet européen «Intense» (itinéraires touristiques durables - programme Marittimo Interreg) a permis à la Ville d'Ajaccio et à la Capa de développer un certain nombre de ressources liées au cyclotourisme ; telles qu'une étude à la création d'un itinéraire cyclable autour des sites patrimoniaux, l'installation de stationnements dédiés aux vélos (arceaux et abris sécurisés), la création d'une application «Aiacciu Bellu» de découverte patrimoniale.

La CAB a décidé d'adosser à la prochaine Concession de Service Public de gestion et d'exploitation du réseau de transports collectifs de voyageurs, un service de location longue durée de vélos à assistance électrique (VAE). L'objectif est de développer des pratiques vertueuses sur le territoire, en favorisant les modes de déplacement alternatifs (à l'automobile) et en particulier les modes actifs.

 

Le service de location VAE permettra aux usagers de tester pendant quelques mois ce type de matériel (dont le coût d'achat peut-être dissuasif) en espérant, à la fin de l'essai, déclencher un achat individuel (soutenu par l'aide de l'AUE - CDC) et une utilisation pérenne.

Après que l'autorité concédante ait financé et mis à disposition du concessionnaire une flotte de l'ordre de 100 VAE, ce dernier prendra en charge ce service de location longue durée et le mettra en œuvre en considérant qu'il fait partie intégrante de la Concession de Service Public qui lui sera attribuée.

La communauté de communes Sud-Corse élabore une étude sur le schéma des liaisons douces qui permettra de déterminer les actions possibles pouvant être entreprises pour développer les mobilités actives sur l'ensemble du territoire. Par ailleurs, elle a installé 4 bornes de recharges de véhicules électriques et une flotte de vélos électriques en location sur Porto-Vecchio.

 

 

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