Fiche bonne pratique
Intitulé de la bonne pratique : Coopérative viticole bio pour préserver la qualité de la ressource en eauContact :
Institution et/ou personne :

SCAV Les Caves du Pays de Quarante et du Pays d’Heric

www.agribio-languedoc-roussillon.fr/viticulture/fermes-demonstrations/scav-les-caves-du-pays-de-quarante-et-du-pays-d-heric

 

Résumé de la pratique :

Un grand nombre de ressources en eau sont impactées par les pollutions dues aux pesticides, notamment par les herbicides. La présence de pesticides est le premier facteur de risques de non atteinte du bon état écologique fixé par la Directive Cadre sur l’eau à l’horizon 2015 pour les eaux superficielles et souterraines, dans le SDAGE Rhône Méditerranée (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux).
Sur la base de ce constat, et en cohérence avec sa volonté de développer la viticulture bio dans les vignobles de Languedoc-Roussillon, la SCAV Les Caves du Pays de Quarante et du Pays d’Heric s’est engagée dans une démarche de préservation de la ressource en eau au travers des outils proposés dans le cadre de la Convention BI EAU portée par la Fédération Régionale de l’Agriculture Biologique, la Chambre Régionale d’Agriculture, et la Fédération Régionale de la Coopération Agricole, et financée par l’ Agence de l’ Eau, l’Etat , la Région Languedoc-Roussillon ainsi que l’Europe.
Ce faisant, la SCAV bénéficie d’aides pour accompagner ses adhérents dans la reconversion et la modernisation de leurs installations : machine de désherbage mécanique ; utilisation du cuivre et du souffre « comme le faisaient les anciens » pour traiter les maladies de la vigne, etc.

Contexte de sa mise en oeuvre :

L’engagement de La SCAV : les Caves du Pays de Quarante et du Pays d’Heric dans l’Agriculture Biologique remonte à 1992 et s’enracine avec la coopérative de Creissan. C’est le Président, Alain Huchet, qui en a été moteur, réceptif aux quelques demandes du marché mais aussi en quête de différenciation par rapport aux coopératives alentours.

10 producteurs de la coopérative sont partis dans l’aventure, par la suite l’accroissement des surfaces et des volumes s’est fait par l’intégration de producteurs « Bio » indépendants qui ont préféré s’associer à l’outil de vinification.

En 2002, la coopérative de Quarante fusionne avec Creissan et le site de Creissan devient le « pôle Bio » de la coopérative.

En 2010, le projet prend un nouveau cap, la coopérative investit dans la construction d’un nouveau chai spécialement dédié à la viticulture Bio sur le site de Quarante ; le site de Creissan est arrêté.

La coopérative a une forte volonté de développer ses volumes et souhaite engager une politique de conversion de ses adhérents. Pour ses acteurs, le Bio c’est l’avenir, et la zone Languedoc-Roussillon et Provence Alpes Côte d’Azur est exceptionnelle de part le climat Méditerranéen que n’ont pas les autres régions viticoles françaises. La demande est forte et largement relayée par la presse et les médias. Il existe de réelles opportunités sur ce marché qui s’avère beaucoup plus prévisible d’ici les 10 prochaines années que le marché conventionnel devenu très incertain.

Public cible :

Les adhérents de la coopérative, au nombre de 210 dont 23 producteurs Bio (taille moyenne des exploitations Bio : 10 Ha, surface agricole utile (SAU) de 856 Ha dont 150 Ha de vignes certifiées Bio).

Objectif de la démarche :

L’engagement de La SCAV : les Caves du Pays de Quarante et du Pays d’Heric dans l’Agriculture Biologique remonte à 1992 et s’enracine avec la coopérative de Creissan. C’est le Président, Alain Huchet, qui en a été moteur, réceptif aux quelques demandes du marché mais aussi en quête de différenciation par rapport aux coopératives alentours.

10 producteurs de la coopérative sont partis dans l’aventure, par la suite l’accroissement des surfaces et des volumes s’est fait par l’intégration de producteurs « Bio » indépendants qui ont préféré s’associer à l’outil de vinification.

En 2002, la coopérative de Quarante fusionne avec Creissan et le site de Creissan devient le « pôle Bio » de la coopérative.

En 2010, le projet prend un nouveau cap, la coopérative investit dans la construction d’un nouveau chai spécialement dédié à la viticulture Bio sur le site de Quarante ; le site de Creissan est arrêté.

La coopérative a une forte volonté de développer ses volumes et souhaite engager une politique de conversion de ses adhérents. Pour ses acteurs, le Bio c’est l’avenir, et la zone Languedoc-Roussillon et Provence Alpes Côte d’Azur est exceptionnelle de part le climat Méditerranéen que n’ont pas les autres régions viticoles françaises. La demande est forte et largement relayée par la presse et les médias. Il existe de réelles opportunités sur ce marché qui s’avère beaucoup plus prévisible d’ici les 10 prochaines années que le marché conventionnel devenu très incertain.

Résultat :

Il a pu être constaté dans une exploitation ayant opéré une conversion :
- Une forte diminution et régulation de la pression des ravageurs (vers de la grappe, acariens)
- L’arrêt des traitements avec les insecticides autorisés en bio (bacillus thuringiensis)
- Le changement de pratiques a entraîné une diminution des rendements de 15 à 30% selon les années et les parcelles. Cette diminution se voit compensée par l’augmentation du prix de vente du raisin Bio à la cave coopérative. De plus, le projet d’installation d’un réseau d’irrigation devrait permettre d’augmenter les rendements d’environ 15%.
La fertilité et l’activité biologique des sols du vignoble sont entretenues par des apports bisannuels d’engrais organiques (NPK 3,3,3) et par le broyage et l’enfouissement des sarments taillés et des adventices. L’ensemble de ces pratiques a conduit à l’amélioration de l’activité biologique des sols comme en témoigne l’augmentation de la population de lombrics dans le vignoble.

Perspective d'usage et de dissémination :

Le Bio, levier du développement durable et du développement des débouchés à l’export.

Liens utiles :
  • SUD&BIO
    http://www.agribio-languedoc-roussillon.fr/viticulture/fermes-demonstrations/scav-les-caves-du-pays-de-quarante-et-du-pays-d-heric
Cet article provient du site de Observatoire du Développement Durable de Corse
http://www.oddc.fr