Association DEFI

• La Mairie de Porto-Vecchio, en partenariat avec l'association d'insertion DEFI (Développement Environnement Formation Insertion), le Syndicat Intercommunal de Traitement des Déchets de l'Extrême Sud de la Corse (SITDESC) et le Syndicat de Valorisation des Déchets de la Corse (SYVADEC), a mis en place la collecte du verre en porte à porte à destination des cafés, hôtels et restaurants de la commune.
• Cette opération est complémentaire du tri sélectif par apport volontaire et elle permettra d'alléger de 30 à 40 % la collecte des ordures ménagères, diminuant d'autant le coût financier pour la collectivité. Une réunion de présentation du dispositif à l'intention des professionnels s'est tenue au centre culturel.
• À Porto-Vecchio, ce service a été très bien accueilli par les professionnels du secteur pendant la période d'essai. Quarante-neuf établissements adhèrent déjà au dispositif, et le ramassage des containers spécifiques se fait de manière quotidienne. La collecte est actuellement limitée au centre-ville, à la marine, au quartier des 4 chemins et à la périphérie immédiate de la cité, mais pourrait être étendue par la suite. Dix tonnes de verre ont déjà été expédiées en usine de recyclage (à Béziers).
• L'association à but non lucratif DEFI, s’inscrit dans une économie sociale et solidaire. Ce système fonctionne déjà avec succès sur la communauté de commune d'Ajaccio et le projet a été repris par la ville d'Antibes. En effet, depuis neuf ans, DEFI intervient dans la collecte du verre de la région ajaccienne. Ce chantier d'insertion emploie actuellement cinq personnes qui font du porte-à-porte dans 180 établissements - hôtels, bars et restaurants - de la région ajaccienne pour collecter le verre et le regrouper dans des bennes situées près de la gare ferroviaire. La Capa (communauté d'agglomération du pays ajaccien) l'envoie ensuite sur le continent afin qu’il soit traité.
• Depuis son existence, DEFI a permis à plus d'une vingtaine de personnes en difficulté de trouver un emploi de courte durée au sein de cette structure.. Parmi les cinq personnes employées, deux sont en contrat à durée indéterminée. Ces contrats donnent la possibilité à ces salariés, parfois éloignés du monde du travail, de reprendre confiance en eux.

Cette bonne pratique s’inscrit dans le contexte du Grenelle de l’Environnement.
Le verre est en effet une matière première renouvelée qui peut subir une transformation et être valorisée.
Le verre, en tant que déchet, constitue un coût pour la collectivité. De par son poids et son volume, il occupe une place plus importante que les autres déchets dans le conteneur (de 30 à 40 %). Le verre issu des cafés, restaurants, hôtels, constitue une source importante de matière valorisable. Pour des raisons pragmatiques liées aux quantités importantes générées par ces établissements, il convenait d’imaginer des solutions adaptées, le geste de tri des professionnels ne pouvant être appréhendé comme celui des ménages.
 

• Les entreprises
• Les particuliers

• Personnes ayant des difficultés d'insertion professionnelle
• Professionnels des établissements tels que cafés, bars, brasseries, restaurants, snacks, hôtels…
   

• Répondre à l’enjeu écologique et économique du tri.
• Mobilisation collective pour utiliser au mieux tous les outils mis en place sur la microrégion en matière de gestion des déchets.
• Développement de l’emploi local à travers cet atelier- chantier d'insertion.
• Accompagner vers l'emploi des personnes qui rencontrent des difficultés d'insertion/de réinsertion professionnelle.
   

• Mise en place d’une action agissant pour l'environnement, développant une économie solidaire et participant à la mise en synergie des acteurs locaux.
• Sensibilisation à l'écocitoyenneté.
• En région ajaccienne, DEFI a collecté en 2011 plus de 375 tonnes.
• À l'issue du chantier, le taux de réinsertion est de 80%.

Pour permettre à cet atelier-chantier, qui ne cherche pas à faire du profit, mais simplement à équilibrer son budget de fonctionnement, de mener une action pérenne, les partenariats et subventions sont nombreux. Il faut ainsi citer : la Capa, l'État à travers la direction du travail, l'Ademe (agence pour le développement, l'environnement et la maîtrise de l'énergie), le Secours Catholique, l'office de l'environnement de la Corse, ainsi que les personnels des cafés, hôtels, restaurants.
L'association a pour objectif de pérenniser et d'étendre ses actions sur tout le territoire de l'île.
 

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