Fiche bonne pratique
Intitulé de la bonne pratique : Jardins de CocagneContact :

Web : http://"www.aterraverde.fr/
Institution et/ou personne :

Association (loi 1901) ATerra Verde

Résumé de la pratique :

A Terra Verde est une association faisant partie des «Jardins de Cocagne». Le chantier d’insertion mis en œuvre par la structure permet à des personnes de (re)construire un projet professionnel.

Situé en Haute-Corse sur la commune de Prunelli di Fiumorbu, le jardin produit et livre des légumes bio (certification écocert) et des œufs bio sous forme de paniers solidaires distribués à travers la Corse pour les adhérents de l’association, restaurateurs, cantines, collectivités (…).

Les salariés «ouvriers agricoles», encadrés par un maître maraîcher et une aide maraîchère, sont issus d’un public mixte composé d’hommes et de femmes âgées de 18 à 60 ans qui, pour diverses raisons, se sont retrouvées éloignés du monde du travail et qui sont tous à la recherche d’un emploi stable.
Pendant leur période d’activité au sein du jardin, tout est mis en œuvre pour qu’ils puissent retrouver un emploi stable (formations, remise à niveau, périodes d’immersion en entreprise…).

L'entrée en chantier d'insertion permet de travailler principalement sur  les aspects suivants :

  • Le redéploiement et la redynamisation de leur projet social et professionnel, grâce à un accompagnement spécifique.
  • L'acquisition d'une expérience professionnelle.
  • L'acquisition et l’élargissement de compétences.
  • La validation d'acquis.
  • La pré-qualification ou la qualification.
  • Un travail sur le savoir être, la confiance en soi, la socialisation.

Les Jardins de Cocagne fonctionnent selon quatre grands principes, énoncés dans leur charte :

  • Une vocation d'insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté.
  • La production de légumes cultivés en agriculture biologique.
  • La commercialisation de ces légumes auprès d'un réseau d'adhérents.
  • L’intégration à la filière locale de l’agriculture biologique.

Terra Verde, en partenariat avec le CIVAM BIO, organise régulièrement des ateliers de découverte pour les enfants, les écoles, et propose des chantiers de maraîchage bio ainsi que des ateliers de dégustation de produits bio pour les familles.

Contexte de sa mise en oeuvre :

Le contexte de mise en œuvre du projet social du jardin de Cocagne A Terra Verde est avant tout lié à la conviction profonde de ses fondateurs que la lutte contre l'exclusion est l'affaire de tous, qu'il ne s'agit pas seulement d'insérer des personnes, mais de créer une véritable économie solidaire : «mobiliser chacun, pour, ensemble, cultiver la solidarité».

 L'association A Terra Verde inscrit son action dans ces éléments contextuels :

  • Le secteur agricole constitue une réelle ouverture, favorisant des créations d'emplois (3ème secteur en termes d'offre d'emploi).
  • Le besoin nouveau pour le "consom-acteur" de connaître l'origine des produits consommés et de privilégier la production locale, entraînant une nette progression du secteur agricole au centre duquel les femmes ont un réel désir de s'investir.
  • L'importance d'assurer l'égalité entre les femmes et les hommes.

La nature même des Jardins de Cocagne permet aux femmes de contribuer pleinement aux différents travaux de production, de conditionnement et de distribution des légumes.

Terra Verde s'attache à une recherche constante d'équilibre dans la mixité des publics dans le cadre d'un projet social et solidaire.

Public cible :
  • Les particuliers
  • Demandeurs d’emploi, notamment ceux les plus éloignés de l’emploi
  • Salariés «ouvriers agricoles»
  • Écoles
  • Familles

 

Objectif de la démarche :

Le contexte de mise en œuvre du projet social du jardin de Cocagne A Terra Verde est avant tout lié à la conviction profonde de ses fondateurs que la lutte contre l'exclusion est l'affaire de tous, qu'il ne s'agit pas seulement d'insérer des personnes, mais de créer une véritable économie solidaire : «mobiliser chacun, pour, ensemble, cultiver la solidarité».

 L'association A Terra Verde inscrit son action dans ces éléments contextuels :

  • Le secteur agricole constitue une réelle ouverture, favorisant des créations d'emplois (3ème secteur en termes d'offre d'emploi).
  • Le besoin nouveau pour le "consom-acteur" de connaître l'origine des produits consommés et de privilégier la production locale, entraînant une nette progression du secteur agricole au centre duquel les femmes ont un réel désir de s'investir.
  • L'importance d'assurer l'égalité entre les femmes et les hommes.

La nature même des Jardins de Cocagne permet aux femmes de contribuer pleinement aux différents travaux de production, de conditionnement et de distribution des légumes.

Terra Verde s'attache à une recherche constante d'équilibre dans la mixité des publics dans le cadre d'un projet social et solidaire.

Résultat :
  • Tout en fonctionnant comme une entreprise normale, le jardin de Cocagne permet et favorise une sortie sur l'emploi stable et durable.
  • Cette initiative concourt au développement  de l’emploi et de l’économie sociale et solidaire.
  • Renforcement de l’agriculture locale, notamment l’agriculture biologique.
Perspective d'usage et de dissémination :

En développant une action sociale, économique, environnementale, et en recréant du lien social dans la proximité entre les personnes investies (jardiniers, personnes en contrat d'insertion, maraîchers-encadrant, adhérents, voisins, agriculteurs locaux, partenaires institutionnels, etc), les Jardins de Cocagne se situent résolument au cœur de l'économie solidaire et du développement durable.

Pour pérenniser cette bonne pratique, il convient de :

  • Mettre tout en œuvre pour l'accueil et le devenir des personnes en difficulté prises en charge.
  • Travailler en agriculture biologique.
  • Distribuer les légumes cultivés à un réseau d'adhérents.
  • Ne pas créer un dispositif concurrentiel.
Liens utiles :
  • A Terra Verde
    http://www.aterraverde.fr/
Fichier joint :
  • Exemple de communication de A Terra Verde : http://www.oddc.fr/file_451.htm
Cet article provient du site de Observatoire du Développement Durable de Corse
http://www.oddc.fr