La Corse, troisième plus grande île de Méditerranée, s’étend sur 183 km de long et 83 km de large et occupe 8 722 km2 soit 1,6 % du territoire métropolitain.

C’est une île aux spécificités marquées, une terre de contrastes dont la géographie et la morphologie impactent profondément l’histoire et l’économie.

L’altitude moyenne est de 568 m avec neuf sommets de plus de 2 000 m dont le Monte Cinto, point culminant de l’île, qui s’élève à 2 710 m. Elle est scindée en deux par une échine orientée NN0-SSE au cœur du massif hercynien qui occupe les deux tiers de l’île, le reste étant composé de roches schisteuses. 36 % du territoire est situé à une altitude supérieure à 663 m. Le littoral de l’île (1 047 km de côtes) représente 14 % du linéaire côtier de la France métropolitaine.

Le réseau hydrographique est dense. Il est constitué de petits cours d’eau marqués par un régime hydrologique de type pluvio-nival (deux périodes de hautes eaux et deux périodes de basses eaux) et par des crues torrentielles auxquelles les organismes vivants ont du s’adapter.

Le Golo et le Tavignanu, sur la côte orientale, sont les cours d’eau les plus importants de l’île, tant par leur longueur (respectivement 92 et 80 km) que par la superficie de leur bassin versant (1 036 et 773 km2). Ils sont suivis par le Taravo (63 km) et le Rizzanese (53 km), sur le versant occidental.

 

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