La Corse comptait 305 674 habitants au 1er janvier 2009 soit 0,5 % de la population métropolitaine.

C’est la région la moins peuplée. Sa densité moyenne, de 35 habitants par km2, est de trois fois inférieure à la densité moyenne régionale. Surtout, cette densité est inférieure à 10 hab. / km2 dans plus de 40 % des communes.

L’évolution de la population dans les périodes 1990-1999 (+ 3,9 %) et 1999-2009 (+ 17,5 %, soit 2,6 fois le taux national) la classe en revanche dans les régions les plus dynamiques, principalement du fait du solde migratoire.

Le vieillissement de la population continue à s’accentuer. Plus de 26 % de la population a plus de 60 ans (quatre points de plus que la métropole) et le ratio naissances / décès continue de diminuer.
De 1999 à 2009, l’augmentation de la population a profité aux grandes aires urbaines, et en particulier à leurs couronnes, mais aussi, dans une moindre mesure, aux communes de l’intérieur.

On dénombre aujourd’hui en Corse deux grandes aires urbaines, Ajaccio et Bastia, une aire moyenne, Porto-Vecchio, et six petites aires : Calvi, Corte, Ghisonaccia, L’Île-Rousse, Penta-di-Casinca et Propriano. La distinction de taille entre ces aires est liée au nombre d’emplois de leurs pôles. Les grandes aires urbaines (plus de 10 000 emplois) concentrent moins de population qu’en moyenne nationale, les petites aires en concentrent plus.

Les communes isolées, c’est-à-dire hors influence des pôles, représentent 42 % des communes, soit deux fois plus qu’en moyenne nationale, et 18 % de la population, soit trois fois plus qu’en moyenne nationale.

À partir de l’étude sur les revenus fiscaux localisés, la population résidant à moins de 5 km du rivage peut être estimée à 73 % de la population.

 

Cap Corse, village de Rogliano

 

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