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La conchyliculture et la pisciculture marineCes deux filières de production disposent d’un savoir- faire reconnu depuis plus de trente ans, mais sont confrontées à de nombreuses contraintes :
L’aquaculture corse est organisée autour de sept entreprises de production réparties sur tout le littoral de l’île mais principalement dans le sud de la Corse.
La production aquacole actuelle est d’environ 2 300 tonnes par an, soit 1 200 tonnes de poisson (bar, daurade et maigre) et 1 100 tonnes de coquillages (moule et huître). 95 % de la production piscicole et 30 % des coquillages, qui s’inscrivent dans une démarche « qualité » forte, sont exportés vers le continent et les pays d’Europe. Cette démarche qualité est optimisée par diverses actions spécifiques :
L’aquaculture corse représente, après la viticulture et la clémentine, la principale activité exportatrice de l’île. Son chiffre d’affaires annuel est proche des 13 millions d’euros. Le développement de la pêche et de l’aquaculture devra être pris en compte dans la planification stratégique en mer et sur le littoral, dans les actions d’amélioration de la qualité des eaux L’enjeu actuel est le développement de nouveaux sites qui permettront de répondre aux impératifs de production en limitant au maximum les impacts environnementaux. Les professionnels ont d’ailleurs adapté leur stratégie de production au développement durable ; ainsi les étangs de la côte orientale de l’île sont aujourd’hui exclusivement consacrés à la conchyliculture. Les échecs économiques d’une pisciculture intensive organisée sur les lagunes dans les années 1990 ont eu raison de cette activité. L’évolution des pratiques d’alimentation et l’abandon de l’utilisation des antibiotiques de croissance constituent les socles de la nouvelle charte du développement durable de l’aquaculture en France adoptée par les acteurs corses de la filière en 2011.
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