Des éspèces sensibles au changement climatique : 
Niverolle alpine, Vergerette de Paoli (endémique stricte du Cintu), truite fario
Source  : DREAL-SBEP, Bernard Recorbet

Une nouvelle ère, l’Anthropocène

Réchauffement climatique, perte de biodiversité, nano et macro-pollutions, déplacements volontaires ou non d’espèces – dont des pathogènes et des invasives – modifient fortement les écosystèmes, parfois de manière irréversible.
L’impact de l’homme, à l’origine de ces perturbations, est désormais observable à l’échelle géologique.
La Corse n’est pas épargnée : bienvenue dans l’Anthropocène !

Réchauffement climatique : des conséquences déjà visibles en Corse

Température moyenne annuelle en Corse
Source  : Météo-France

 

Les chercheurs constatent des migrations d’espèces corrélée au réchauffement qui modifient les écosystèmes et les fragilisent.
Ainsi, en cinquante ans, la limite basse de certains insectes coléoptères d’eaux fraîches (Deronectes lareynieri, Graptodytes sexguttatus) est montée de plus de 500 m
d’altitude : leur habitat s’est donc réduit d’autant (Source : A. Orsini).

D’aprés Météo France, la Corse connaîtra en 2050 :

  • un climat plus chaud.
  • une augmentation de la fréquence et de la durée des sécheresses et canicules.
  • un cycle hydrologique contrasté.
  • une tendance vers une augmentation des précipitations intenses notamment à l’automne et diminution des précipitations au printemps et en hiver.
  • une diminution de l’enneigement en surface et en durée.
  • une augmentation du risque feux de forêt.
  • une agriculture bouleversée.
  • des ressources en eau réduites.
  • une perte de biodiversité.
  • une augmentation de la fréquence des submersions marines.


 

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