Bonnes pratiques

Développement des produits bio et des circuits courts dans la restauration collective
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FNAB / FNCIVAM

Résumé de la pratique :

Aujourd’hui, les territoires se réorganisent par rapport à la production et à l’offre de produits bio et locaux, avec le souci de produire des impacts écologiques et économiques positifs.

C’est un projet de société pour des campagnes vivantes, la création de lien social et de sens, le partage et l’échange entre acteurs,…. Les solutions sont connues mais parfois difficiles à mettre en œuvre.
L’introduction de produits bio et locaux en restauration collective est souvent le fait d’une volonté politique intégrée dans une approche globale, et ce de façon partenariale.
Ce type de projet doit être pensé, mené et évalué de façon globale et systémique.


Il s’agit :

  • Via les procédures de marché public, de favoriser les approvisionnements en circuits-courts et de produits issus de l'agriculture biologique.
  • D’accompagner le développement de la mise en place de produits de proximité et issus de l'agriculture biologique dans la restauration collective.
  • D’organiser la gestion efficace des approvisionnements locaux.

Des collectivités territoriales mettent en œuvre des actions exemplaires dans ce domaine : Nîmes, Lons le Saunier, Brest, le département des Alpes de Haute Provence....

Contexte de sa mise en oeuvre :

En effet, l’agriculture biologique constitue un modèle de production qui ne pollue pas, préserve la fertilité des sols, respecte la biodiversité, consomme moins d’eau et moins d’énergie que l’agriculture conventionnelle. Développer l’agriculture biologique permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture, qui contribuent au changement climatique.

Il est aujourd’hui prouvé que la consommation de produits biologiques favorise une bonne santé, alors même que les preuves du rôle croissant des pesticides chimiques dans l’explosion du nombre de cancers et le développement des problèmes de fertilité s’accumulent. L’agriculture biologique, quant à elle, bannit les pesticides et exclut les organismes génétiquement modifiés.

Adopter la bio dans la restauration collective, et en particulier dans les cantines scolaires, est le meilleur moyen de sensibiliser enfants et adultes aux multiples avantages des produits bio et aux bénéfices d’un changement d’habitudes alimentaires.

Développer la bio à grande échelle ouvre de nouveaux et importants marchés aux agriculteurs bio et constitue pour les agriculteurs conventionnels une forte incitation à se convertir à la production biologique.
Introduire la bio en restauration collective – et à terme la généraliser – constitue donc une vraie priorité.

Public cible :
  • Les collectivités
  • Les entreprises
  • Les particuliers
  • Collectivités locales
  • Producteurs bio ou engagés dans une reconversion bio
Objectif de la démarche :
  • Objectif environnemental :
    • Réduction de l’empreinte écologique via la production, la saisonnalité, les transports, la gestion des déchets.
    • Protection de la ressource en eau.
    • Augmentation des reconversions et développement de l’agriculture bio.
       
  • Objectif social :
    • Permettre à toutes les populations de consommer des produits de qualité.
    • Création d’emplois locaux pérennes.
    • Augmentation qualitative des aliments servis dans une logique sanitaire.
       
  • Objectif économique :
    • Développement local via la relocalisation de la production.
    • Maintien d’une économie via le maintien d’un débouché pour la production bio.
    • Valorisation de l’agriculture locale et développement de l’emploi local.
    • Développement de la production et structuration de la filière biologique.
       
  • Objectif démocratique :
    • Gouvernance démocratique et transparente d’un projet multi-acteurs.
    • Solidarité entre l’ensemble des acteurs via un système de juste rémunération de chacun.
    • Renforcement du lien producteur - consommateur.

 

Résultat :
  • Sur le plan écologique, grâce à l’agriculture bio :
    • Préservation de la ressource en eau.
    • Limitation des émissions de gaz à effet de serre (non utilisation des engrrais azotés chimiques).
    • Meilleur stockage de carbone dans les sols grâce à la production d’humus, maintien de la biodiversité.
       
  • Sur le plan écologique, grâce aux circuits courts :
    • Réduction des gaz à effet de serre liés aux transports.
       
  • Sur le plan économique et social :
    • Maintien d’un tissu professionnel spécialisé et d’un savoir-faire spécifique sur le territoire.
    • Développement de l’emploi local (l’agriculture bio nécessitant plus de main d’œuvre).
Perspective d'usage et de dissémination :
  • Augmentation du nombre de communes engagées dans une démarche de développement du recours aux produits bio locaux dans la restauration collective.
  • Augmentation du nombre d’exploitations bio.
  • Développement des procédures de marché public visant à favoriser les approvisionnements en circuits-courts et de produits issus de l'agriculture biologique.
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